À propos du projet

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L’agriculture circulaire, basée sur la biomasse et en chaîne fermée, est à la base de l’activité agricole ancienne. Dans l'ancien système agricole, les agriculteurs utilisaient la matière organique d'origine animale et végétale produite sur la ferme : ce qu'ils ne pouvaient pas consommer, ils le donnaient à manger aux animaux et le restituaient au sol. Il n’y avait ni excès, ni gaspillage. Avec la révolution agricole du XXe siècle, dont les éléments clés étaient la mécanisation et l’utilisation d’engrais artificiels, cette vision est progressivement passée au second plan. Au lieu d’une agriculture en chaîne fermée, l’économie s’appuie sur des intrants externes et l’utilisation d’agents synthétiques à la place de la biomasse augmente. La circularité est rompue, car au lieu de remplacer le carbone organique dans le sol, les engrais NPK domineront.

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Dans ce processus , Ernő Kemenesy a reconnu les idées suivantes : « Saisissons chaque opportunité pour produire plus d'engrais organique et de meilleure qualité, et l'objectif devrait être qu'aucun brin de paille ou autre matière organique ne soit gaspillé, mais que tous les résidus organiques sont inclus dans le cycle de la matière organique de la plante. /Directives pour l'agriculture/. Il y a 60 ans déjà, l’agriculture marchait dans des chaussures similaires et presque les mêmes idées sont exprimées dans les directives de l’Union européenne sur l’agriculture basée sur la biomasse des années 2010.

Aujourd’hui, la taille des exploitations agricoles n’a cessé de croître, la culture végétale et l’élevage ont été fondamentalement séparés. Bien que l’agriculture régénérative reconnaisse et exprime une fois de plus l’importance de l’intégration pratique des deux domaines, le courant dominant l’agriculture conventionnelle s’en est éloignée. Les attentes en matière de rendement sont élevées et les agriculteurs fondent presque exclusivement sur des solutions synthétiques et un travail du sol intensif. Un tel environnement ne peut être atteint qu'avec des biotechnologies compétitives dont les matériaux et les procédés sont capables de concurrencer d'une manière ou d'une autre les résultats conventionnels . Cet aspect ne peut certainement pas être quantitatif, car il a déjà été démontré que la biotechnologie ne peut pas rivaliser avec les matériaux synthétiques. La qualité de la récolte et l'amélioration des terres agricoles peuvent donc être envisagées. Le projet s'est fixé pour objectif de développer des méthodes de traitement des engrais organiques capables d'améliorer la qualité des cultures et des sols par rapport aux méthodes conventionnelles .

 

Un fumier organique de haute qualité et bien géré contribue grandement à l'approvisionnement stable en carbone organique du sol, un sol équilibré pour les processus microbiologiques. Seul le fumier traité peut atteindre ce résultat, car le fumier brut pourrit, ce qui entraîne une perte importante de carbone et d'azote et de sous-produits toxiques non régulés et nuit aux cycles sains du sol. Par conséquent, il est nécessaire de réguler la décomposition et la reconstruction ultérieure du fumier.

 

Au cours de la mise en œuvre du projet, nous avons mis en œuvre à grande échelle de telles procédures de traitement réglementées. Dans le cadre du projet, les membres agricoles ont utilisé le fumier traité sur leurs propres terres pour produire du fourrage pour leurs animaux de ferme. Notre objectif est d'atteindre un contenu interne élevé dans l'aliment afin d'améliorer la santé des animaux, leur productivité et la qualité de la litière et du fumier qui en résultent. Année après année, la qualité de la litière, du fumier et le rendement des cultures ont prouvé l’efficacité du modèle agricole circulaire en chaîne fermée.

 

La demande en matière de transformation d'engrais organiques peut être considérée comme générale, tant chez les éleveurs que chez les producteurs de plantes. Cependant, les méthodes économiques et réalisables sont difficilement accessibles aux agriculteurs. Les connaissances sont sporadiques et incomplètes. Grâce au projet, les agriculteurs ont pu découvrir un portefeuille complet de gestion des engrais, parmi lequel ils peuvent choisir celui qui convient en fonction de leurs propres besoins et possibilités. Ces critères sont la quantité de fumier organique, son taux de production, la saisonnalité, l'espace disponible pour le traitement du fumier, le temps, le personnel, les infrastructures mécaniques et le résultat qualité visé. Le résultat de ces méthodes est un engrais beaucoup plus précieux - sur le plan microbiologique et nutritionnel - que l'actuel, qui dans tous les cas est exempt de graines de mauvaises herbes . De cette façon, une quantité donnée d'engrais peut être utilisée sur une plus grande surface et l'engrais traité peut être immédiatement absorbé par la plante, fournissant même un effet starter . L' étalement uniforme du fumier est considérablement amélioré , car le résultat de chaque méthode est un matériau homogène, meuble et émietté. Un autre avantage des méthodes de traitement des litières est l’amélioration significative des conditions de santé animale ( stabilité de la litière , humidité, réduction des odeurs, mouches, pathogènes)!

 

Les technologies développées pour le traitement des fumiers:

2 types de méthodes de traitement des litières et 4 types de méthodes de traitement des fumiers appliqués sur les prismes.

2 méthodes de gestion des déchets:

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1. nourrir les animaux avec de la bentonite et traiter les litières avec une préparation microbiologique anaérobie EM,

2. nourrir les animaux avec du biochar et traiter les détritus avec du thé de compost aérobie.

 

4 méthodes de traitement du fumier transporté dans le prisme:

 

1. création de compost de fumier aérobie en rotation,

2. traitement du fumier avec du thé de compost aérobie dans un prisme statique (sans rotation),

3. traitement du fumier avec du compost d'humus dans un prisme statique (sans rotation).

 

De contrôle non traitée en mesurant et en enregistrant les conditions initiales et de fin de processus.

 

L'objectif du projet était non seulement de développer des technologies de traitement du fumier, mais également de connaître l'effet du fumier traité sur le sol et les plantes. En deux ans, du fumier traité a été épandu sur les sites expérimentaux désignés par les 3 fermes sur des superficies allant de 3 à 10 Ha . Dans tous les cas, un panneau de contrôle accompagnait les tests expérimentaux.

 

• Statut de contrôle 2019

• 2021. condition traitée et non traitée

• 2022. condition traitée et non traitée

 

En conséquence, nous n’avons pas pu réaliser une évaluation d’impact sur les plantes, car le rendement des plantes semées en 2021 et 2022 était extrêmement faible et, dans plusieurs cas, les champs ont été complètement endommagés.

 

Les résultats sont vraiment excitants . La teneur en produits chimiques et en nutriments des échantillons de litière/fumier/compost traités avec des méthodes expérimentales de traitement du fumier est généralement plus élevée dans la litière/fumier témoin que dans la litière témoin/non traitée, tandis que le nombre de cellules microbiologiques est également beaucoup plus élevé. Dans le cas du traitement des litières, compléter l'alimentation avec du biocharbon et pulvériser la litière avec du thé de compost s'est avéré le plus efficace. Grâce à la technologie de gestion rotative du fumier, le fumier traité a apporté une amélioration exceptionnellement élevée du contenu interne et de la microbiologie par rapport au contrôle non traité . Nous avons essayé trois méthodes pour les traitements au prisme de fumier statique : le traitement au thé de compost, le traitement au compost Humusline Humus et le traitement au produit Bacteriolite . Le traitement au compost Humus a apporté les meilleurs résultats.

 

Sur la base de l'analyse de la littérature et en partie de nos propres investigations, nous sommes parvenus à la conclusion que les résultats jusqu'à présent liés au sujet sont extrêmement encourageants, cependant, l'effet des différentes préparations et traitements ne peut pas toujours être clairement jugé. . En pratique, les expériences acquises avec différents traitements sont souvent favorables, ce qui montre que les possibilités inhérentes au traitement des fumiers ne sont aujourd'hui que partiellement exploitées.

 

La première année, le fumier organique du traitement de la litière traité avec du biochar + thé de compost a été utilisé pour l'épandage au champ, tandis que la deuxième année, le fumier du traitement du fumier en rotation a été utilisé. Les résultats des analyses de sol ont montré une légère augmentation des éléments nutritifs par rapport à l'état initial.